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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

Pronunciation of -ai(s) verbal endings / Prononciation des terminaisons en -ai(s)

De façon plus ou moins normalisée, les terminaisons en –ai sont, comme celles en –er ou –ez, censées être prononcées « é » [e]. Celles en –ais sont censées être prononcées « è » [ɛ].

En pratique (je réponds en tant que Français, région Midi-Pyrénées et Paris notamment) je ne rencontre pas couramment de différence de prononciation. Dans « Je grimperai à l’arbre. » (futur) et « S’il le fallait, je grimperais à l’arbre. » (conditionnel), les deux verbes se prononcent souvent de la même manière. Un intermédiaire entre « è » et « é » : une antérieure moyenne non arrondie ; le que l’on trouve dans le tableau des voyelles. Dans le sud on aurait tendance à nommer ce son « é » alors qu’à Paris il serait plus proche d’un « è ». Dans d’autres régions — Belgique et d’autres que je ne saurais nommer — la différence de prononciation est plus clairement marquée.

À noter : « grimpai » (passé simple) et « grimpais » (imparfait) ont respectivement mêmes son finaux que les précédents — souvent confondus selon mon expérience.

Oui, il y a une différence de prononciation.
La prononciation du « ai » est plus courte que le « ais » — genre « é » tandis que la prononciation du « ais » est plus longue — genre « è ».

There is a difference.

The “-ai” ending is a close-mid front unrounded vowel ([e]) which is similar to the North American way of saying “play” (but please bear in mind that comparing sounds from one language to another isn’t very wise). In French, you’ll find the same sound represented by an “é” (e acute). For example, both “grimpai” and “grimpé” are listed as having the same pronunciation.

For an audio example, listen to the “dictée de Pivot” titled “Beyrouth 2004”, the fifth sequence (Select “Senior”, then “Séquence 5” in the dropdown) starts with “Je les leur infligeai”.

The “-ais” ending is an open-mid front unrounded vowel ([ɛ] in API, but ATILF uses the SAMPA Symbol E) such as the one you’d use in “bed” (same caveat applies). In French, you’ll also find the same sound represented by an “è” or an “ê”.

For an audio example, listen to the fourth sequence of the same dictation. These are not conjugated verbs, but the way “Français” and “Libanais” are pronounced is the same.

Also, note that apparently some people pronounce the “-ai” ending the same way as the “-ais” one, which may be region-dependant. There seems to be no doubt on the “-ais” ending, which is why the dictation example should be good enough.


Il y a une différence.

La terminaison « -ai » est une voyelle mi-fermée antérieure non arrondie ([e]) qui est la même que celle représentée par un « é » (e accent aigu). Les conjugaisons « grimpai » et « grimpé » ont la même prononciation.

Pour un exemple auditif, écouter la dictée de Pivot « Beyrouth 2004 », la cinquième séquence (dans la version pour séniors) commence par « Je les leur infligeai ».

La terminaison « -ais » est une voyelle mi-ouverte antérieure non arrondie
(API [ɛ], l’ATILF utilise le symbole SAMPA E) et se prononce comme un « è » (e accent grave).

Pour un exemple auditif, écouter la séquence 4 de la dictée précitée. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une conjugaison, la terminaison de « Français » et « Libanais » est la même.

De plus, il semble que certaines personnes prononcent la terminaison « -ai » de la même manière que la terminaison « -ais », peut-être suivant les régions. La terminaison « -ais » suscite moins de doute, ce qui fait que l’exemple de la dictée devrait suffire.

Les différentes prononciations de -ai, -ais, ai-, -ai- … sont beaucoup plus de l’ordre de l’accent que de la graphie.

Par exemple à Toulouse la plupart de ces sons sont fermés alors qu’ils sont ouverts dans le Gers.

Rem. : Je prononce tout à la française (avec une pointe de belge), pas à la québécoise.

« Je serai » est effectivement prononcé avec un accent fermé, comme « vous serez », « des », les terminaison de verbe en « -er ». mais je n’ai pas d’exemple anglais (Wikipedia suggère « play » prononcé à l’indienne).

« Je serais » se prononce avec un accent ouvert, comme « être », « connaître », « fête », ou l’anglais « get », « let », et tant d’autres.

Dans « Québec », « Qué- » est un accent fermé, « bec » un accent ouvert.

Remarquons que les accents (au sens de particularités locales de prononciation) influencent beaucoup la prononciation des accents (sur les e) et que, en particulier dans le cas de serai/serais, la différence tend à disparaître. Je pense que je prononce « serai » avec l’accent ouvert de « serais » dès que je ne fais pas attention.

En France dans la pratique, la plupart des gens prononce les deux mots de la même manière : avec un « è ouvert » comme pour le mot près.

Ensuite, c’est le contexte de la phrase qui permet de savoir quel temps est employé.

En Français¹, dans presque tous les cas, [e] et [ε] sont des variantes libre d’un même phonème, les seules exception étant à la finale. Donc de toute façon, la compréhension n’est en général pas un problème : quelle que soit la prononciation de ai, le contexte de la phrase permettra de comprendre l’intention².

En ce qui me concerne, je prononce les deux avec un [ε] (ou e ouvert, qui est la dernière voyelle de marais) et la prononciation [e] (ou e fermé, qui est la dernière voyelle de marée) m’évoque soit la région parisienne soit le sud de la France³.

Pour des analogies en anglais,

/e/ is pronounced like the last vowel of crême brulée or the e of bed in Australian English

/ɛ/ is pronounced like the e of bed in British and American English


  1. en tout cas dans la plupart de ses variantes.

  2. ceci ne s’applique pas aux finales en é, er, ez qui sont systématiquement prononcées [e]. Mais si le [ε] y paraitrait incorrect, il serait certainement compris. Si je devais faire des hypothèses fumeuses, je dirais que le français tend à considérer [e] comme la variante positionnelle du quasi-phonème /ε/e/ à la finale et que les ai qui seraient partout ailleurs prononcés [ε] sont en voie de disparition dans cette position. Le lecteur désireux d’en savoir plus pourra se reporter à cet excellent papier : l’opposition [e]-[ε] en syllabe ouverte en fin de mot en français parisien.

  3. Ou une chanson

    Un autre à la mamelle, on dit que j’en mourrai
    Le beau prince d’Orange est mort et enterré
    Que maudit soit la guerre, est mort et enterré

 

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