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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

Pourquoi « dictée » se terminant par « ée » ?

Dictée est construit sur un participe passé, c’est un raccourci pour quelque chose qui devait originellement ressembler à Ecriture dictée ou Epreuve dictée. Il me semble que c’est un vestige de cette forme qui subsiste dans le “e” final.

  • Le beau engendre la beauté,
  • le sévère engendre la sévérité.

Beauté et sévérité sont des noms féminins dérivés de noms masculins.

La dictée n’a pas pour source un nom, mais un verbe au participe passé, et comme c’est un nom féminin, l’accord se fait.

L’académie française féminise ce nom en l’identifiant à une action (de dicter), en spécifiant cette dernière par dictée.

Sous la dictée de, s’entend alors : sous (ou par) l’actions des choses dites

Je crois que la finale “ée” est l’option par défaut au féminin. Elle s’applique notamment (mais pas exclusivement) à des contenus, des résultats ou tout simplement à des dérivés morphologiques directs (assiette/assiettée, soir/soirée, lancer/lancée). Rien n’explique des mots comme idée ou bouée, si ce n’est que “ée” est la finale par défaut au féminin.

La finale “é” pour des noms féminins (qui n’est donc pas la règle, mais plutôt l’exception), s’applique à des concepts, des notions, des termes génériques (bonté, santé, méchanceté, amitié, finalité…). À noter que l’équivalent de cette finale en anglais est “y” (charity, beauty). Seul incohérence dans ces explications: le mot “clé”, désolée! 🙂

Le suffixe -té, qui sert à former des noms abstraits surtout dérivés d’adjectifs et qu’on retrouve dans « clarté, fierté, bonté, volonté, liberté, nécessité… », vient du suffixe latin -tas, accusatif -tatem, du même sens, et s’écrit tout naturellement sans e muet.

Dans le mot « dictée », dérivé du verbe « dicter », on a plutôt affaire au suffixe -ée qui sert à former des noms d’action (cf. « huée, fessée, raclée, curée, veillée… »). Ces dérivés sont en fait identiques à la forme du participe passé féminin, cf. « prise, crainte, crue, bouillie, saillie… », et comporte naturellement un e muet.

 

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