Le Trésor de la langue française donne la réponse à ta question ici :
Partie tombante d’un vêtement, pouvant flotter.
a) Partie tombante d’une étoffe, qui peut flotter, ou que l’on peut rabattre ou soulever.
Sinon, une cravate peut effectivement flotter lors d’un coup de vent, être rabattue ou soulevée par quelqu’un. Une cravate, on la noue mais finalement faire un noeud avec revient à la manipuler, la soulever et la rabattre.
Si la cravate a des longs pans et qu’ils ne sont pas tenus à la chemise par une épingle :
ou coincés dans le pantalon ou par la veste :
les pans peuvent très bien être soulevés par un coup de vent, ce qui peut conduire le porteur de la cravate à les rabattre.
C’est ce qui pourrait se passer ici si l’homme se trouvait soudain dans un courant d’air :
Une cravate n’est pas forcément une étoffe tendue. Il a existé différentes formes de cravates à travers les siècles. Pour une histoire de la cravate voir ce site.
La « régate » est la forme de cravate la plus répandue de nos jours : ruban plus ou moins long qu’on noue autour du cou et dont le nœud laisse échapper deux pans verticaux superposés.
On a donné ce nom à cette forme de cravate parce qu’elle rappelle la cravate que portaient les marins sur les bateaux de plaisance.
La régate est la cravate la plus portée de nos jours et de ce fait, le
mot cravate lui est appliqué, rendant archaïque le terme régate. (Dictionnaire culturel en langue française, sld Alain Rey)
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