C’est probablement une question d’époque de l’emprunt au grec.
Les langues évoluent avec le temps et les mots s’altèrent. Pronostic
est attesté en français depuis le Moyen-Âge. Diagnostic
est attesté depuis le XVIIIème siècle. Les mots les plus anciens ont davantage le temps de s’altérer, donc pronostic
a dû perdre son g avec le temps.
A noter d’ailleurs que dans les formes anciennes, pronostic
s’écrivait effectivement prognostic
.
Note : pour les dates, je me suis fié à ce lien et ce lien.
Il y a de nombreux exemples, parfois même avec le même mot. Par exemple, un emprunt ancien au latin fragilis
a donné le français frêle
, alors qu’un nouvel emprunt plus récent à donné fragile
, qui est plus fidèle à la forme d’origine.
Juste pour me permettre de faire observer que si, effectivement, le diagnostic français est un emprunt direct au grec (tardif), le pronostic français est quant à lui emprunté au bas latin.
Pour le français qui, ainsi que l’italien d’ailleurs, a laissé tomber le g de cognoscere, je crois le fait de cet emprunt immédiat au latin pas innocent dans l’affaire.
Leave a comment