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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

“Mail” convient-il pour “E-mail” ?

Presque personne n’utilise courriel (du moins en France, c’est peut être différent dans les autres pays francophones, adapte toi à la cible de ton soft)

Mail me semble adapté, on peut aussi utiliser Email mais on le rencontre moins souvent.

On utilise aussi parfois mail pour parler de l’adresse mail, si tu as besoin d’un champs spécifique pour entrer une adresse mail, il est préférable d’utilier adresse mail pour lever toute ambiguïté

Le mot courriel est celui officiellement recommandé et à mon avis reste quand même utilisé, par exemple par l’administration. Adresse électronique est aussi utilisé mais moins souvent.

Si l’objectif est par exemple d’être un champ dans un formulaire une option est Mél. qui a l’avantage, en plus de sa faible longueur, d’être très proche de Mail.

J’entends souvent et j’utilise presque toujours courriel au Québec. Parfois j’entends aussi « un message par courriel/courrier électronique », similairement à ce qu’on aurait avec l’adresse (courriel, de courrier électronique) et qui conserve la nuance entre le contenant son contenu et l’adéquation avec l’origine postale. Je trouve ces termes parfaitement modernes et adéquats (se rappelant que l’e-mail vaut simplement pour electronic mail, un composé des termes parfaitement usuels dans la langue source).


Plus généralement les emprunts mail et e-mail (l’emprunt intégral) sont certainement utilisés. Le mot mail pour courriel hors du contexte des coordonnées et sans marque comme l’italique devient un homonyme du mot mail en français. Par exemple, le mail Champlain n’est ni un courriel de Samuel de Champlain ni un prototype de courriel rédigé à la manière de ceux qu’il rédigeait, mais plutôt un centre commercial à Brossard (au Québec)…

Avec un verbe comme envoyer j’ai déjà aussi entendu l’emprunt mail, prononcé tel que le mot l’est en anglais puisque toute autre prononciation me semble faire l’objet d’une évaluation négative de ma part ; et donc je trouve que l’abréviation mél., quoique originale, ne s’approche pas suffisamment de ma perception ni de la morphologie du mot mail ; autrement entre deux possibilités où l’une me demande de prononcer un mot en anglais et l’autre, de m’exprimer naturellement dans ma langue, je choisis la deuxième.

Vieillot pour qualifier courriel me semble inapproprié. On peut très bien qualifier de vieillote une appelation qui a eu son heure de gloire et tend à disparaître pour une raison ou pour une autre, qu’un nouveau terme prenne le devant de la scène, abréviation (ciné ou cinoche pour cinéma, ce dernier pour cinématographe) ou nouvelle désignation (galaxie pour univers-île), ou que la réalité qu’elle décrit soit de moins en moins fréquente (on dit aujourd’hui plutôt le dernier album d’un artiste que son dernier disque ou son dernier cd, qui furent en leur temps des expressions communes).

Courriel, de son côté, est un néologisme créé au Québec, très communément utilisé au Québec, en très grande majorité par rapport à e-mail ou mail. Au vu de son omniprésence dans toutes les couches de la société et de son usage par les gens de toutes les générations, on ne le qualifierait sûrement pas, aujourd’hui encore, de vieillot.

Ailleurs dans la Francophonie, e-mail ou mail ont été utilisés d’emblée, et courriel y est apparu sous étiquette de recommandation officielle par l’Académie française, et imposé par l’administration française à ses employés.

De la même manière qu’un excellent roman est quasi par définition d’un ennui profond lorsque sa lecture est imposée par un professeur d’école, il me semble bien compréhensible qu’il existe un phénomène de rejet ou de résistance face à un mot imposé à toute une société qui fonctionne très bien sans lui. D’où sans doute un certain mépris dans l’Hexagone pour le terme courriel, mépris exprimé avec divers degrés d’impatience ou de conviction. Ce genre de débats n’existe à peu près pas au Québec.

Je rejetterais donc aussi le qualificatif vieillot pour la France et la Francophonie hors-Québec, parce qu’il présuppose une jeunesse plus ardente, ce qui n’est pas le cas.

Pour être méchant, on pourrait à la limite dire mort-né, mais bien que clairement minortiaire, il semble plutôt en progression. On remarquera aussi, quoique ce ne soit pas le sujet ici, que le faible déclin de mail et e-mail s’amorce en 2003, justement l’année de la recommandation de l’Académie.

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Que faire donc ?

Concernant la messagerie électronique, il semble y avoir une situation où il faut ménager la chèvre et le chou. Proposez mail, ou même dans une certaine mesure e-mail, aux Québécois, et ils tiqueront sur le terme. Proposez courriel aux francophones hors-Québec, et vous avez probablement le même résultat.

Il y a diverses solutions possibles :

  • Si la clientèle est très majoritairement ou à peu près exclusivement européenne, e-mail me semble convenir, et mail est sans doute assez explicite pour être bien compris. Si elle est surtout québécoise, privilégier courriel me semble plus judicieux.
  • Si l’on cible les gens de part et d’autre de l’Atlantique, et s’il s’agit d’une application pour laquelle diverses langues d’installation sont disponibles, il y a toujours la possibilité d’ajuster quelques petits paramètres en fonction de la localité : français (Belgique); français (France); français (Québec); français (Suisse), etc.
  • Si la dernière option n’est pas envisageable, il reste celle qui au final me semble personnellement la plus satisfaisante, celle déjà proposée dans cette réponse : Mél. Cette abréviation de messagerie électronique a tous les avantages : elle est courte, elle est clairement française avec son accent aigu, et c’est un homophone (si l’on veut) de mail. Elle n’offusquera trop gravement ni en Europe ni en Amérique, ne se prêtera à aucune ambiguïté, et ne prendra guère de place dans un formulaire d’inscription ou autre à remplir par des utilisateurs. De plus, contrairement à mail, e-mail ou courriel, qui dans leur sens strict sont des termes s’appliquant aux messages plutôt qu’aux adresses, mél. est conçue pour introduire une adresse de messagerie électronique.

 

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