Lost your password? Please enter your email address. You will receive a link and will create a new password via email.

What is the capital of Tunisia?

Please type your username.

Please type your E-Mail.

Please choose the appropriate section so the question can be searched easily.

Please choose suitable Keywords Ex: question, poll.

Type the description thoroughly and in details.

What is the capital of Tunisia?

Les noms sans forme féminine, comment les utiliser ?

Il n’est pas correct,à mon avis, d’employer l’article indéfini dans ce cas.

Je dirais :

Elle est médecin; elle est professeur.

Jusqu’à nos jours le point de vue de la réponse qui précède était le point de vue universel des français, c’est à dire que les noms ne devaient pas prendre de désinence montrant un féminin. La tendance récente est tout le contraire: souvent on trouve « professeure » (que d’ailleurs l’on ne prononce pas différemment de « professeur ») et le nom est alors un féminin. Similairement, pour « médecin » qu’il est difficile de transformer en « médecine » on trouve le nouveau mot « docteure » alors que l’on a déjà le mot « doctoresse », bien sûr encore un féminin. Pour le genre féminin de chef le mot est « cheffe ».

Le point de vue de l’académie a longtemps été que l’on devait considérer qu’un changement de genre n’était pas logique, qu’il n’y avait là qu’une question de fonction et que la fonction est la même pour tous et toute — très sain à mon avis –, mais dernièrement il semble que les académiciens aient changé de conviction et ils* considèreraient que la féminisation des noms de fonction est la voie de l’avenir pour la langue française.

*Ils faudrait quelque chose comme « ils/elles » à la place de « ils » selon la nouvelle façon de penser: ils y a des femmes parmi les académicien.nes (???).

Ça dépend.

La langue française est en cours d’évolution. Les noms de professions traditionnellement masculins sont de plus en plus féminisés. Mais la manière de féminiser dépend des mots, et certains évoluent plus que d’autres. De plus, tout le monde n’applique pas les mêmes règles. Les usages sont différents dans les différents pays francophones ; ma réponse concerne la France.

Le mot amateur a un féminin parfaitement accepté amatrice. Même Littré (qui date du milieu du 19e siècle et était conservateur) l’accepte.

C’est un bon amateur.
C’est une bonne amatrice.

(Note qu’on dit « c’est … » et pas « il/elle est … » lorsque le complément est un nom.)

Pour professeur, on dit presque toujours « une professeur » au féminin. Les féminins « une professeure » et « une professeuse » existent aussi mais sont très peu utilisés. Même lorsqu’on garde l’orthographe professeur au féminin, le nom s’accorde au féminin lorsqu’il désigne une femme.

C’est un bon professeur.
C’est une bonne professeur.

Pour magistrat, le féminin magistrate est communément accepté.

C’est un bon magistrat.
C’est une bonne magistrate.

Pour chef, on écrit « une chef » ou de plus en plus « une cheffe » au féminin. La prononciation est la même. La forme cheffesse existe, mais elle est souvent péjorative de nos jours : souvent ce mot sous-entend qu’une cheffesse n’est pas un vrai chef.

C’est un bon chef.
C’est une bonne cheffe.

Pour docteur en médecine, il existe plusieurs formes féminines mais elles sont rares : une docteure, une doctoresse, une docteur. En revanche, lorsqu’il s’agit de la titulaire d’un doctorat, le féminin (docteure, doctoresse ou doctrice) est devenu fréquent ces dernières années. Même lorsque l’on parle d’une femme, quand on utilise la forme masculine docteur, on a tendance à accorder le nom au masculin.

Cet homme est un bon docteur.
Cette femme est un bon docteur.   (Rare : une bonne docteure, une bonne doctoresse, une bonne doctrice)

Le mot médecin n’est jamais mis au féminin. La féminisation naturelle serait médecine, mais ce mot désigne la discipline, jamais une personne.

Cet homme est un bon médecin.
Cette femme est un bon médecin.

 

Leave a comment

What is the capital of Tunisia?