Le terme « atterrissage » peut s’employer dans le cas général. Un extrait du TLF :
Action de prendre contact avec le sol
Un engin peut « se poser » sur n’importe quoi. Sur la terre, sur l’eau, sur la Lune ou sur Mars. Par extension, atterrir est aussi possible dans bien des cas, pourvu que le sol soit dur. Mais c’est vrai qu’« atterrir sur du métal » laisse un arrière gout de contradiction, car atterrir vient de terre (le sol) et non de la Terre (notre planète).
Le termes « alunissage » et « amarsissage » ont déjà été maintes fois employés, mais ce n’est pas recommandé par l’Académie pour la raison énoncée plus haut (atterrir ne fait pas référence à l’astre ou la planète). Elle recommande donc « atterrir » sur Mars, sur la Lune, ou sur une planète inconnue.
Autrement, dans la même veine « acallistossage » fera surement sourire, mais sera très bien compris dans un contexte approprié¹ ! Tu peux donc laisser cours à ton imagination si tu le souhaites, quitte à vexer un peu l’Académie.
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1. Je veux dire par là qu’il faut quand même préparer un peu le terrain 😉
L’essentiel a été dit, notamment au sujet d’atterrir ayant un usage élargi, mais on peut noter également que dans bien des cas où aucun des termes spécifiques (voir titre de la question) n’est adapté, ou lorsque pour d’autres raisons on veut éviter de l’employer (comme par exemple pour éviter une répétition, ou bien si la nature de l’endroit est inconnue, etc.), on emploie l’autre verbe d’action possible : se poser. (voir ici, section I.B.2.c)
(Cela dit, quand elle est possible, je trouve que la voie du néologisme est ici excellente.)
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