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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

Le « tech backlash » : formulation avec l’adjectif ou la préposition et le nom etc. ?

Pourquoi trouverait-on ou non l’adjectif (technologique) adéquat pour
exprimer ce dont il s’agit et y aurait-il ambiguïté (serait-ce une
qualification ou une classification)

Il me parait relativement peu adéquat puisque ce n’est pas à la chose technologique en général que s’adresse le retour de bâton mais davantage à l’industrie des nouvelles technologies et ses pratiques.

La difficulté tient dans ce que ce secteur économique a été commodément raccourci en un minuscule tech en anglais. En français, il existe bien la tech mais elle fait pour l’instant plus allusion à l’écosystème des startups du numérique en France qu’aux géants américains.

Préférerait-on ou non faire suivre le mot choisi d’une préposition,
laquelle et pourquoi, et qu’est-ce qui motiverait l’emploi du
singulier ou du pluriel avec technologie ici le cas échéant

Si la tournure suggérée est de(s) technologie(s), là encore cela ne me parait pas idéal (même argument que le point précédent).

Serait-ce suffisant ou faudrait-il d’autres mots pour exprimer sans
ambiguïté ce dont il s’agit et dispose-t-on d’exemples où l’on a
exprimé cette idée autrement qu’avec la collocation de langue anglaise
ou la référence directe à une situation passée (après l’engouement
sans faille, maintenant…) ?

Je vois trois possibilités :

  • Employer une périphrase qui reflète le phénomène. Elle sera nécessairement plus lourde et emphatique que l’équivalent anglais. Ex. : la vague de réaction anti-géants de l’internet, le retour de manivelle du numérique, la punition des géants de la techno.

  • Trouver un mot composé ou valise qui sera forcément un raccourci plus pauvre sémantiquement. Ex. : techno-réaction, algo-méfiance, GAFA-scepticisme.

  • Ce qui se passera probablement si le phénomène prend de l’ampleur : utilisation de l’anglicisme tel quel.

C’est bien de réaction dont il est ici question. Une réaction contre un milieu. Quand la réaction s’installe, elle s’organise habituellement aussi.

Comme le terme réactionnaire a une tendance péjorative, peu aiment à se qualifier ainsi. Une réaction organisée aura donc je crois tendance à se désigner de résistance.

Le français depuis plusieurs décennies déjà accepte et incorpore des mots où le signifiant est placé en dernière position (géolocalisation, aquaplanage, narcotrafiquant, …). Que ce type de mots ait initialement pénétré la langue sous l’impulsion d’emprunts à l’anglais n’y change plus grand’chose, c’est désormais un modèle accessible.

La réponse de Guillaume31 laisse entendre que le préfixe tech- ne représente pas le même concept que son équivalent anglais. C’est possible et je ne connais pas tant le sujet pour prendre position. Je proposerais néanmoins techno-, qui me semble plus courant, mais peut-être est-ce une opinion biaisée.

Donc, pour le premier mouvement de protestation, je verrais bien le techno-rejet, qui ne serait ambigu que dans la mesure où l’on pourrait penser que l’industrie des nouvelles technologies ait un mouvement à l’unisson contre quelque chose ou quelqu’un. Mais contre qui ou quoi oserait-elle s’élever ainsi bruyamment ? Scénario improbable qui ne laisse que l’interprétation d’un rejet par certains groupes de la course aveugle et effrenée au progrès technologique.

Par la suite, très tôt probablement dans le mouvement, au moment où s’organisent les groupes, on parlerait plus probablement de techno-résistance.

Mais tout ceci demeure hypothétique, et je me range à l’opinion de Guillaume31 : si la croissance du mouvement est rapide et explosive, l’emprunt direct à l’anglais est ce qui surviendra vraisemblablement. On pourra alors compter que l’Office québécois de la langue française propose sa propre traduction, mais avec un succès que l’on pourrait déjà présumer mitigé.

 

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