S’il y a équivalence grammaticale, il n’y a pas équivalence d’emploi, car ils n’ont pas du tout d’équivalence rythmique. C’est aussi une question d’oreille et de sonorité amenant un souffle différent lors de la prononciation.
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G1 : s’emploiera facilement dans des alexandrins comme ceux de Victor Hugo, il s’accordera aussi avec les vers de dix pieds du Roman de renard, ou dans des phrases à périodes utilisées dans les démonstrations littéraires ou philosophiques.
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G2 : utilise la syncope que l’on retrouve dans le jazz, certaines recherches d’expressions contemporaines, mais aussi dans des textes visant à alerter ou à mettre en valeur certaines informations.
Pour faire court, on peut utiliser les méthodes de contraction de texte.
Les textes de loi sont des modèles très aboutis.
On peut aussi utiliser l’expression poétique (avec ou sans rimes), utiliser l’infinitif :
S’empoigner à, se livrer à,
… et scotcher ce motif, … pourquoi ?
On emploie les points de suspension, non pas pour permettre à l’imagination du lecteur un ajout de mots ou d’idées, mais pour donner une pause, pour permettre une lecture cohérente dans un univers déstructuré.
Le maître étant Louis-Ferdinand Céline, dont Voyage au bout de la nuit ou Mort à crédit ont déclenché une nouvelle façon d’écrire pour les auteurs du siècle dernier.
E2. Pourquoi t’empoignes-tu, te livres-tu, et te scotches-tu sur ce motif?
(native’s response) : Avec cette manière de parler, c’est une question insistante.
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