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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

Genre d’un adjectif dans une affirmation entre général et particulier, utilisant la 2e personne du singulier

Pour commencer, il est peu commun d’utiliser une phrase tel que:

Trop boire d’eau te rend lourd.

L’adjectif “Lourd” dans cette phrase étant plus enclin à signifier “pénible, agaçant”

Trop boire d’eau te rend agacant.

Perd donc de son sens.

Lourd étant dans ce contexte souvent un adjectif dont la signification est la suivante:

  1. difficile à supporter ou à réaliser

  2. qui manque de finesse intellectuelle

    Source: Reverso expression


Toute fois pour vous répondre à propos de ces cas particuliers :

  • Un homme s’adresse à deux femmes seulement.

Trop boire d’eau vous rend lourdes.

  • Une femme s’adresse à deux hommes seulement.

Trop boire d’eau vous rend lourds.

  • Un père s’adresse à ses deux jeunes filles.

Trop boire d’eau vous rend lourdes.

  • Une mère s’adresse à ses deux jeunes fils.

Trop boire d’eau vous rend lourds.

Dans le cas de certaines énonciations il est préférable de ne pas chercher à un genre qui convient et de choisir du langage qui ne dépend pas du genre.

Trop boire d’eau te rend lourd.

Étant donné que des expressions telles que « je suis lourd », « nous nous sentons lourd », « ça me rend lourd », etc. ne sont pas très esthétiques ni très judicieuses, et que l’on parle essentiellement de « lourdeur d’estomac » et de « nourritures lourdes (à digérer) », de plus que ce problème de genre complique inutilement les choses, il me semble que l’utilisateur avisé du langage évitera tout cela en bloc et dira quelque chose comme « Trop boire d’eau donne des lourdeurs d’estomac. » ou bien « Une trop grande ingestion d’eau est lourde à l’estomac. ».

Lorsqu’il n’existe pas un palliatif qui améliore la qualité de l’expression, il existe une difficulté réelle.

Il faut dire que les emplois des secondes personnes du singulier et du pluriel dans un sens général sont souvent des emplois au bord de l’équivoque et ils devraient être évités autant que possible. Leur substituer l’emploi de « on » est souvent préférable mais malheureusement ne résout pas le problème de nos jours comme il existe une nouvelle et forte insistance a accorder les adjectifs selon le sexe de la personne qui parle et non pas selon la nature du pronom « on ».

Les trois premiers cas sont sans problème ; dans le quatrième il n’y a pas de solutions sauf celle d’utiliser « on » en respectant l’accord traditionnel ;

— On se sens vraiment idiot quand ça arrive !
– Oh que si ! lance un tiers. Pas plus tard que ce matin, je posais une question sur internet, et v’là tout le monde qui me reprend sur l’exemple, qui n’était là que pour illustrer un peu. Je me suis vraiment senti idiot !

Si le locuteur du sexe féminin utilise le féminin pour « idiot » elle élimine du dialogue toute partie des interlocuteurs qui sont du sexe masculin, lesquels peuvent avoir tendance à penser que ce qui est exprimé ne s’adresse pas à eux ou n’appartient pas à un contexte masculin ; si elle utilise le masculin l’inverse se produit, de plus que s’ajoute à cela le contexte plutôt inhabituel d’exclusion de la personne qui parle, ce qui rend le message plus douteux. Il est certain que l’on s’accommode de ces situations de légère indétermination, que l’on ajuste prestement en pensée la portée des assertions pour rétablir la notion qui importe, mais la formulation même d’une question à ce sujet par l’OP montre que cela ne facilite pas l’expression.

Le cinquième cas ne se prête pas plus à un langage précis en terme de ces généralisations par un pronom de la seconde personne.

Prenant le cas suivant du maitre de sexe féminin qui s’adresse à des élèves de sexe masculin, il n’existe pas, il me semble une plus grande propension à utiliser le féminin (… vous sentir idiote.) tant que le contexte reste dans la plus grande généralité ; évidemment, si l’assertion formulée traite d’un problème féminin (comme par exemple une remarque inconsidérée en ce qui concerne la menstruation à une jeune fille qui a eu ses premières règles) il n’est plus de mise de chercher quel genre est le plus approprié, quelle que soit la composition de l’audience, quel que soit le sexe du locuteur ; mais on s’en tient à la plus grande généralité et dans ce cas-là rien ne justifie que l’un ou l’autre des deux genres soit pris comme référence. On doit, il me semble, devoir réaliser qu’il y a un défaut inhérent à la structure du langage, qu’il y manque un genre, le genre mixte, et que l’on ne fera pas de bon travail en matière d’établir des préceptes solides et sains tant que l’on essaiera de faire fonctionner la langue dans ce domaine au moyen de recettes de rebouteux.

Lourd ou idiot n’étant pas des adverbes mais des adjectifs, ils doivent s’accorder en genre et en nombre avec la ou les personnes représentées par le pronom sujet.

On dira donc à une femme que l’on tutoie :

Tu te sens tellement idiote.

À une femme que l’on vouvoie :

Vous vous sentez tellement idiote.

À un homme que l’on vouvoie :

Vous vous sentez tellement idiot.

À plusieurs hommes (et/ou garçons) :

Vous vous sentez tellement idiots.

À plusieurs femmes (et/ou jeunes filles) :

Vous vous sentez tellement idiotes.

À un groupe composé de femmes et d’hommes (même s’il n’y en a qu’un) :

Vous vous sentez tellement idiots.

Idem s’il s’agit d’un group mixte comportant des enfants.

Quand il s’agit de généralité, le pronom on peut être utilisé :

On se sent tellement idiot.

mais on pouvant aussi remplacer la plupart des autres pronoms, on pourra aussi trouver :

On se sent tellement idiote/idiots/idiotes.

suivant qui se cache derrière ce on. Si le on englobe des personnes de sexe masculin, le féminin ne sera pas utilisé.

Il arrive aussi que la deuxième personne soit générique. Dans ce cas le ou les interlocuteurs sont invités à s’imaginer, se mettre à la place de ces tu ou vous.

Le singulier peut alors être utilisé même si plusieurs personnes écoutent, voire même doit être utilisé si le pluriel est illogique :

A Monaco, si tu pars en tête, tu gagnes !

On peut aussi trouver un singulier en reprise d’un pluriel :

Plus folles que ça, tu meurs.

Si l’accord est au féminin alors que l’on s’adresse à un groupe mixte, on exclut de fait les hommes éventuellement présents, mais rien n’interdit à ces derniers de s’inclure a posteriori.

 

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