Le sens emprunt fait par le français à la langue allemande est le sens recherché (à part que pour moi la limitation au français comme langue emprunteuse et à l’allemand comme langue source est bien trop restrictive, j’imagine volontiers qu’il y a des germanismes en russe ou en polonais et j’ai toujours entendu qualifier de germanismes les influences du néerlandais sur le français tel que parlé en Belgique, le TLFi a l’air d’être d’accord avec moi.)
À noter que germanisme, tout comme anglicisme d’ailleurs, désigne non seulement des tours et des mots qu’on peut considérer comme fautifs, mais aussi d’autres qui sont suffisamment passés dans l’usage pour qu’on puisse les considérer comme faisant partie du français.
Pour confirmer ce que dit Un francophone, l’anglicisme désigne les emprunts à l’anglais dans une autre langue. Une partie de ces anglicismes sont erronés (comme *”je suis retard”), d’autres sont tout à fait acceptés et même entrés dans le dictionnaire, comme week-end.
Le calque syntaxique est la notion la plus proche de ce que vous souhaitez exprimer, mais cette dénomination n’est pas répandue.
Mais si vous cherchez un équivalent d’anglicisme pour l’allemand, germanisme convient. Mais l’influence de l’allemand sur la langue française étant bien plus faible que l’influence de l’anglais, je ne pense pas que “germanisme” soit compris sans explication, comme pourrait l’être “anglicisme”.
Le français romand (parlé en Suisse francophone) connaît de nombreux germanismes, spécialement dans les régions frontalières, comme le Jura et Neuchâtel. En Alsace aussi, pour le peu que je connais
- Je luis crois – ich glaube dir (datif)
- J’attend sur toi – ich warte auf dich (accustif)
- Fais seulement – Mach nur
- Tapis tendus – Spannteppich
- Un Schluck (une goutte)
- Une schlaguée ()
- Un schnecke – un escargot (pâtisserie, en Alsace)
- etc.
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