L’accentuation de certains mots de cet ouvrage ne respecte pas les standards modernes mais reste cohérente. Elle correspond à des archaïsmes dont voici un exemple.
Le Theatre de Corneille, reveu et corrigé par l’Autheur, 1663 :
Voici d’autres exemples trouvés dans le « Traité d’Harmonie » de Catel:
toute entiere
Vû l’adoption
la maniere
au même dégré
Une seule accentuation semble fautive, même pour l’époque:
où de la double octave.
“N’avons rien innové par curiosité mais avons fait ce qui t’est utile et en soulagement”
On notera donc qu’à l’origine, l’accent relève plus de la typographie que de l’orthographe.
L’accent aigu commence à se répandre vers la mi-XVIe.
D’abord dans le Nouveau Testament pour indiquer la prononciation de certains noms propres avec voyelle en hiatus. (par ex Cananéen)
Il apparaît sur les ordinaux très peu de temps après.
Meigret (Tretté de la grammère françoeze (mi-XVIe)) consigne ce cas des ordinaux qui correspond au schéma e + consonne + e-muet.
La prononciation (timbre et longueur) varie beaucoup. Ainsi, pour Meigret, le é de la finale des ordinaux correspond à un e fermé bref alors que pour Peletier (même époque), “les ordinaux sont parmi les rares mots de ce type à présenter un e fermé long”
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