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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

Comment traduire « what the fuck » ?

C’est quoi ce bordel ?

Qu’est-ce que tu fous, mec ?

sont les deux expressions qui me viennent à l’esprit pour rapporter une « discussion » un peu vive.

Ne pas le traduire ? remplacer bordel par bazar et fous par fais ? Mais, c’est un peu faux-cul (remplacer par langue de bois).

EDIT

Quel merdier !

concis, peut être utilisé à l’écrit à tous les niveaux de l’échelle sociale, et sur différentes intonations.
C’est de la « langue verte », cela peut paraître grossier mais il n’y a pas de connotation vulgaire, au contraire de t’es en train de foutre ta merde.

Tout est une question de circonstances et de doigté, et pour les synonymes littéraires :

Tu parles d’un bobinard mon vieil Edmond, quel bordel madame Adèle, quel
boxon monsieur Léon.

(La crosse en l’air de Prévert)

On peut le traduire de manière non-vulgaire:

WTF → C’est [trop] n’imp’ !!

WTF-y → n’importe-quoi-esque

Sinon, je le traduirais comme ceci:

C’est quoi, ça !?

C’est quoi, c’te truc !?

C’est quoi, c’te merde !?

C’est quoi, ce foutoir !?

C’est quoi, c’te putain de bordel !?

Et ainsi de suite, en rajoutant un éventuel putain ou bordel au début ou à la fin.

Il y a bien d’autres variantes…

Trois traductions possibles pour what the fuck :

  • N’importe quoi !
  • On s’en fout (abrégé OSEF)
  • C’est quoi ce bordel ?

En recherchant à me rapprocher de quelque chose de plus littéral, j’ai repensé à l’expression que diable qui pourrait peut-être correspondre à what the hell, variante moins grossière de what the fuck, et qui a la même forme de construction avec différents adjectifs interrogatifs :

  • Que diable lui avez-vous dit ?
  • Comment diable êtes-vous entré ici ?
  • Pourquoi diable n’avez-vous pas appelé à l’aide ?

Bien sûr, le registre de langage ne correspond pas du tout pour traduire "what the fuck", mais je fais simplement le constat qu’il manque en français l’équivalent dans le registre familier.

what the hell >>> que diable

what the fuck >>> ?

(On peut également noter la variante que diantre, encore plus littéraire et inemployée oralement.)

Je souhaiterais fournir ici une perspective québécoise au problème que pose la traduction de cette locution d’ordre familière et somme toute grossière. On remarque que des suggestions mentionnées jusqu’à maintenant se dégagent deux problématiques.

La première concerne le registre : Il peut être de bon aloi de vouloir tempérer le propos en traduisant et d’exercer une prudence afin de ne pas amplifier un langage déjà crû, ce qui serait en quelque sorte travestir le message (voir par exemple l’article du 19 juin 2012 dans The Economist, Swearing : Very much lost in translation). La deuxième problématique concerne le bassin culturel duquel tire ses racines le langage cru ou populaire : évocateur pour certains, inconnu pour d’autres.

Pour poursuivre sur cette perspective, le mot fuck est employé de manière assez généralisée au Québec, comme en témoigne l’inclusion de ce mot et de quelques-uns de ses dérivés québécisés : fucker, verbe; fucké, nom et adjectif; etc. (Antidote HD, Druide informatique)

Toutefois, cette expression est non seulement d’un registre familier ou très familier, mais elle reste bien plus utilisée à l’oral qu’à l’écrit, comme en témoigne leur très faible occurrence dans les médias écrits québécois (0 occurrences sur Le Devoir, 107 sur le Journal de Québec). De plus, de nombreuses alternatives existent et demeurent préférées et préférables.

Pour entrer dans le vif du sujet et faire quelques propositions, on peut se tourner vers une thèse aillant aborder indirectement la question en se basant sur le film québéco-ontarien Bon cop, Bad cop (2006). Ce film met en scène deux enquêteurs, un Ontarien et un Québécois, et selon la version visionnée (anglaise ou française), une langue est sous-titrée.

  • Dialogue : Qu’essé qu’y câlice ici, la tête carrée?
  • Sous-titre : What the fuck is squarehead doing here?
  • Dialogue : Qu’essé qu’tu câlices icitte?
  • Sous-titre : What the fuck you doing here?
  • Dialogue: Câlice d’hostie de sacrament de ciboire de criss d’hostie de viarge de tabarnak!
  • Sous-titre proposé (sic) : You goddamn fuckin’ incompetent bastards. What the fuck were you assholes doing?

(Tiré respectivement des pages 53, 72 et 79 ; Hadley, J-A, Translating the Québécois Sociolect for Cinema
– The Creation of a Supertext in Bon Cop Bad Cop
, thèse non-publiée, 2011)

À noter : « Qu’essé » est une typographie phonologique de « Qu’est-ce que ». On peut aussi remarquer la différence entre les jurons québécois et ceux proposés ci-haut. Ces exemples sont rapportés d’un dialogue oral.

J’irai maintenant de suggestions personnelles pour conclure. À l’écrit, « What the fuck » se traduirait très bien pour un public cible québécois par « Qu’essé! ». Selon le degré d’intensité, on peut l’agrémenter de jurons bien du terroir et fortement inspirés du clergé; par exemple : câlisse, tabarnac, osti (sic). Ainsi, pour « What the fuck is going on? », on pourra utiliser : « Qu’essé qu’y a? ». C’est ainsi que la graphie jouera le rôle important, et répondra aux deux problématiques initiales; elle indiquera un degré de familiarité et ciblera un répertoire culturel.

Bon, après tout cela, j’aurai besoin de me confesser!

J’aurais simplement opté pour l’universel « putain » qui correspond bien à l’universalité de « fuck ».

What the fuck! → Putain !

What the fuck is going on? → Qu’est-ce qui se passe, putain !?

What the fuck are you doing here? → Putain ! Qu’est-ce que tu fous là, toi ?

Maintenant rien n’empêche de varier les plaisirs, avec en y mettant merde, bordel, mon dieu ! ou autre.

Plus sérieusement, le plus simple est de ne pas le traduire mais de le retranscrire sous la forme d’une exclamation familière adaptée au contexte et qui transmette l’étonnement avec un pointe d’étonnement.

What the fuck? → Qu’est-ce que c’est que cette merde ?

What the fuck is going on? → Je comprends que dalle !

What the fuck are you doing here? → Qu’est-ce que tu fous là, toi ?

Complément

« What the fuck » dérive très certainement d’un jurons plus classique du type « What the hell », on pourrait donc le traduire « que diable », mais ces jurons à connotation religieuse sont tombés en désuétude en France, et n’ont pas donné lieu à des dérivés équivalents à ceux qu’on trouve en anglais.

Pour la vulgarité et l’agrément, j’utiliserais putain de, qui semble tout aussi passe-partout, (cf. cette réponse), et qui traduit bien d’autres occurrences courantes de la même insanité.

Comme nom, bordel semble tout indiqué. En particulier, ça me semble assez adapté à la deuxième partie de la question, et j’ai déjà entendu parler de « code-bordel ». Je trouve merdier pas assez courant pour s’être détaché de son odorante origine, au contraire de bordel, putain et fuck.

Ce qui me semble le plus important, c’est de traduire combien l’emploi fréquent fait perdre du sens initial des mots.

Et puisque ça n’a pas encore été suggéré, je mentionnerai Gni ?, ou sa variante Gné?, s’il s’agit de traduire WTF? en tant qu’incompréhension à part entière, qui n’agrémente rien, mais se suffit à elle-même. On se rapproche de Hein ?, pour l’interrogation.

Je traduirais par « C’est quoi ce merdier putain de bordel (ta mère) ? ».

 

Au Québec, en tout cas, dans ma région, cela pourrait être;

  • « Cé quoi ton problème »,
  • « Cé quoi l'fuck? »,
  • « Quessé tu veux? »,
  • « Quessé qui s'pass? ».

C’est difficile car cela dépend beaucoup du context, mais dans le context suivant, par exemple, quelqu’un qui n’apprécie pas de se faire regarder et vous lance un « What the fuck men? », au Québec, ce pourrait être tranduit par « C'est quoi ton problème? » ou « C'est quoi, tu cherches le fuck? ».

Seconde réponse (Eurêka!)
(j’ai préféré faire une seconde réponse car elle va dans un tout autre sens que la première piste que j’avais exprimée.)

L’équivalent en français est l’association de "mais" avec un juron de renforcement.

Mais putain ?! / What the fuck?!


La relecture des réponses proposées m’a rappelé qu’il y a une formulation bien spécifique, non pas exactement avec le simple putain […]?! mais plus exactement avec putain mais […]?!. Quelques exemples à l’appui, qui sonnent, je crois, bien plus juste que leurs équivalents sans le mais :

Putain mais qu’est-ce que tu fais/fous?! / [What] The fuck are you doing?!

Putain mais où vous étiez?! / [Where] the fuck have you been?!

Putain mais pour qui elle se prend, celle-là?! / Who the fuck does she think she is?!

Bordel mais qu’est-ce qui s’est passé?! / What the fuck happened here?!

On peut d’ailleurs substituer ici Putain avec Bordel et obtenir le même effet, ou inverser l’ordre des deux premiers termes :

Mais putain qu’est-ce que vous attendez ?! / [What] the fuck are you guys waiting for?!

Mais bordel à qui tu t’adresses exactement ?! / Who the fuck are you even talking to exactly?!

Ca couvre tous les cas où what the fuck introduit une question complète (what the fuck is going on here?!) et pour le cas de la simple exclamation what the fuck?!, on dit peut-être plus rarement Putain mais?! que Mais putain?!, cela dit, il me semble que c’est très employé et tout-à-fait équivalent à l’expression en question.

J’avoue être content d’avoir mis le doigt sur cette idée, car je pense que le mais est très important dans cet usage idiomatique car il n’a strictement pas le rôle habituel de marquer une opposition. Et du coup le terme putain n’a plus ici sa valeur d’insulte et n’est clairement adressé à aucun interlocuteur.


En revanche, pour être honnête, cela ne répond à aucune des deux questions secondaires. Pas d’acronyme lié à cet usage, et difficile à substantiver.

Dans la mesure où l’expression est de plus en plus “lexicalisée”, des traductions moins vulgaires que les “putain”, “bordel”, etc. s’imposent dans la plupart des cas — ce ne sera pas trahir le registre de langage.

Dans la mesure où l’expression est de plus en plus “lexicalisée”, des traductions moins vulgaires que les “putain”, “bordel”, etc. s’imposent dans la plupart des cas — ce ne sera pas trahir le registre de langage.

I am not sure how this thread came up again – but I’ll bite! I am addressing specifically the sub-question regarding WTF dans un contexte informatique.

It is Olivier Lepage who gave me the idea of thinking of it through a different lens – He was using movie dubbing. As an ex-navy officer I was thinking back of equivalent terms, namely SNAFU (not quite the same) and FUBAR (closer). Now, I have never used this, but my father, who was also a navy officer, and my grandfather, who was a zouave in the “Great War,” referred many times to “Foutu Pourri d’Avance” (that they used largely in the same manner). In fact, this is how my father taught me what FUBAR meant, quite a few years ago…

Foutu Pourri d’Avance, a legit expression of long time usage, is now sometimes shortened to Foupoudav (never used it, but I read it a few times – possibly from “Saving Private Ryan”?). It seems to me this might work for the use you want to make of it? Whatever coding I do these days I do in an English environment, but I could see myself using this in a French context.

So my suggestion is: Foupoudav.

Sorry abt the English reply – easier not to have to type accents with a QWERTY keyboard:-)

Btw, Romain, I still laugh when I think of that old comment of yours: “A chaque fois qu’un développeur utilise toto pour ne pas avoir à clarifier sa démarche intellectuelle, un petit chaton est assassiné”

Qu’est ce que c’est que ce bordel ?

ou encore

C’est quoi ce bordel ?

Qu’est-ce que c’est que cette connerie ? – WTF?
Quelle connerie ! – WTF !
Qu’est-ce que c’est que cette connerie putain/bordel! – what the fuck!

Connerie est l’élément le plus pertinent selon moi.

Il existe un contexte et une valeur particulière de l’expression qui n’a pas été abordé dans les réponses jusqu’à présent et dans lequel l’expression, très heureusement, si l’on peut dire, a un équivalent presque exact, tant sur le plan du registre que sur celui du « matériel » ; il faut dire « presque » parce que « fuck » est considéré comme du slang grossier et un mot tabou alors que « foutre » étant vulgaire, peut être considéré comme familier ; le contexte est celui des phrases du type suivant ;

What the fuck! Let’s go there, we’ll see what they’re doing!

On peut alors traduire comme ceci ;

Qu’est-ce qu’on en a à foutre ! Allons-y, on verra ce qu’ils font !

Cela s’adapte pour au moins une autre personne du verbe;

première personne du singulier

What the fuck! I’ll tell them there is no more boodle!
– Qu’est-ce qu’j’en ai à foutre ! Je leur dirai qu’ya plus d’pognon !

En ce qui concerne la seconde personne, il y aurait une ambiguïté, peut être supprimable par une modification, ou bien l’expression ne pourrait pas être utilisée du tout avec le sens voulu; voir le commentaire de user Papa Poule, qui a soulevé la question ; l’exemple initial douteux est préservé ci-dessous de sorte à fournir un test pour qui est intéressé.

seconde personne du singulier

What the fuck! Throw away those dam shoes and buy new ones!
– Qu’est-ce t’en as à foutre ! Balances ces putains de chaussures et achètes-en des neuves !

Je considère qu’une traduction économique et simple rendra toujours justice au message ainsi qu’au sentiment qu’il accompagne.
C’est pourquoi je traduis cette expression par l’exclamation suivante, suivie de variations possibles :

Merde, eh quoi ?!

Eh merde, quoi ?!

Merde, quoi ?!

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