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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

Comment peut-on spécifier le genre d’un nom d’une langue étrangère?

Il est évident que si le mot étranger se trouve dans un dictionnaire français alors… ta question ne se pose pas.

Si ce n’est pas le cas ET que tu souhaites à tout prix l’utiliser c’est que… tu fais comme tu veux alors… tu choisiras le genre… comme tu veux.

En général (il y a des exceptions, particulièrement en dehors de l’hexagone) on gardera le genre tel que déterminé dans la langue d’origine en rapportant le neutre au masculin.

template et framework sont du neutre en anglais -> masculin si importés.


Noter que ce site suggère des équivalents français à de très nombreux termes étrangers.


Noter aussi la remarque sur le genre sémantique faite par
Luke Sawczak. Avec la restriction que, dans ces cas, l’équivalent français existe et que ma préférence serait à l’utiliser.


Un commentaire en marge évoque des différences de choix dans certains cas.
Dans les deux cas cités par l’OP et ceux qui vont avec appartenant à un jargon technique, en cas de reprise, en français dans le texte on parle de calque. Dans les cas cités en commentaires on parle d’ emprunt.
La justification du genre (et du nombre) dans les cas d’ emprunts est par plus complexe, certains allant même dans leurs explications jusqu’à chercher des critères sociologiques voire psychologiques.

Alors, si on parle « surtout » des mots empruntés à l’anglais, on notera que le concept de genre grammatical n’existe pas vraiment en anglais. Il n’y a donc rien à emprunter ! *

Mais qu’il s’agit de l’anglais ou d’une langue ayant un concept de genre pareil à celui du français, non, ce n’est pas vraiment ce genre qui décide, c’est la logique interne du français. Cette logique se base souvent sur la forme du mot : Lyster (2006) à trouvé qu’à peu près 80 % des mots dans son corpus de 10 000 avaient une terminaison qui permettait à prédire systématiquement le genre (c’est-à-dire qui avait une fiabilité de 90 % ou plus pour tous les mots où elle apparaît).

Bien sûr, la terminaison de l’emprunt ne correspond pas toujours exactement à une terminaison en français. Pour les langues romaines, telles l’espagnol, il est facile de les rapprocher (p.ex. espagnol -cion, français -tion). Quant aux autres langues, il y a de fausses ressemblances qu’on peut exploiter ; des mots auxquels les locuteurs associeront l’emprunt ; ou le français peut même ajouter une terminaison appropriée, modelée sur des mots connus qui ont une vague similarité. On discute un peu de ces stratégies dans ce fil-ci.

S’il est évident que la forme du mot n’est pas française, on utilisera souvent la valeur par défaut, c’est-à-dire le masculin.

Comme la discussion dans les commentaires le montre, il est aussi possible que les diverses variétés de français emploient ces stratégies de différentes façons : pour « deadline » le français de France associe ce deuxième morphème à « ligne » (féminin) tandis qu’au Canada on a suivi la règle qu’étant un mot anglais, il est neutre/masculin. Dans la salle de chat, l’utilisateur Montée de lait a aussi partagé le cas de un / une job.


* Comme indiqué ci-dessous, on peut dire que les pronoms personnels (he, she etc.) conservent la distinction grammaticale, et qu’on peut classer certains mots, y compris ceux qui désignent des êtres humains, comme masculin ou féminin et les autres comme neutre (disant it). Aussi, certains mots en anglais ont un genre sémantique : mother, father, bachelor, bride, etc. Pour ce type de mot — si jamais on devait en emprunter un … — la langue receptrice fait souvent la même déduction.

 

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