Ce serait miraculeux qu’il en existe, puisque ces graphies différentes sont en général des résidus de prononciations différentes.
En simplifiant beaucoup : à l’origine — du latin jusqu’au Français du onzième siècle — les an se prononçaient [an] (comme anne) et les en [ɛn] (comme aine). Vers le onzième siècle l’influence de la nasale [n] les a déformés en [ɑ̃n] et [ɛ̃n] (penser an et in avec l’accent du sud de la France) puis en [ɑ̃] et [ɑ̃], la disparition du [n] se situant vers le dix-septième siècle. La graphie n’a pas évolué à la même vitesse, d’où la difficulté.
Cela dit, on peut peut-être quand même imaginer une rule of thumb pour s’en souvenir.
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