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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

Article devant un nom de métier

Je ne vois pas de nécessité d’ajouter un article indéfini, ni dans un cas, ni dans l’autre :

A : Es-tu boulanger ?
B : Non, je suis maçon.
A : Mais on m’a bien dit que tu étais un boulanger…
B : Oui, c’est mon nom de famille, je suis bien un Boulanger. Et toi ?
A : Oh, pardon ! C’est amusant, car moi qui suis boulanger, je suis un Masson.

Évidemment, à l’écrit, tout de suite, ça saute aux yeux. À l’oral, par contre, la différence vient de l’article ; mais ça reste une source de quiproquos pour les inattentifs :-). Une petite remarque : je n’ai jamais rencontré la graphie Maçon en nom de famille, et fr.Wikipédia n’en cite aucun.

NB: la forme « je suis un·e /nomDeFamille/ » n’est typiquement utilisé que dans un contexte de zones géographiques où ces noms de famille sont courants, ce qui n’est pas rare dans les villages en régions rurales. Sinon, on utilisera plutôt le classique « je m’appelle ».

En fait, on retrouve la même nuance qu’entre « je suis française » et « je suis une française », ou leur variante masculine : la première forme est un qualificatif, alors que la seconde réfère incidemment à un groupe spécifique, et éventuellement insiste sur l’appartenance à ce groupe.

Du coup, on peut très bien imaginer une situation où l’article indéfini prend sens devant un nom de métier. Par exemple :
  « Je suis boulanger. Mais ne vous méprenez pas, je ne suis pas juste un pétrisseur et un cuiseur. Nous, les boulangers, avons bien plus en tête qu’une simple recette d’assemblage et de manipulation qu’on reproduirait chaque jour, chaque nuit. Selon le météo, selon la saison, et selon les envies du moment de la clientèle, nous savons composer. C’est pour ça que n’importe quelle échoppe qui vend /du pain/, ne peut pas marquer « boulangerie » sur sa vitrine ; boulanger est un titre, et un métier, reconnu : oui, je suis bien un boulanger. »

Il est habituel de ne pas utiliser d’article dans ce contexte, mais l’utiliser ne résulte pas en une faute; si ce n’est pas usuel, il n’y a quand même pas de principe contradictoire qui empêche d’utiliser l’article. En fait de nombreux cas d’utilisation de l’article se trouvent dans la littérature.

Les noms associés à cet usage, noms de métier ou noms assimilés à des noms de métiers, sont les suivants : soldat, balayeur, écrivain, guide, cowboy, flic, ingénieur, archéologue, ouvrier, artisan, coureur de vitesse, acteur tragique, berger, directeur commercial, homme de lettres, travailleur, metteur en scène d’action, homme politique, poète, écrivain public, médecin.

On ne trouve des exemples que pour la première personne du singulier.

(réf.) Mais non : je suis un Soldat. Chargé, entraîné, conditionné depuis l’enfance pour la défense de Ter, mon pays.

(réf;) Euh non, je suis un balayeur plutôt. Je suis un balayeur magicien, euh, un magicien balayeur.

(réf.) " Bien sûr que non . Je suis un écrivain . J’arrange les choses , je les embellis .

(réf.) « Ca alors, je te vois ! Mais tu n’es pas sous forme de corps spirituel ? -Non, je suis un guide …

(réf.) — Vous dealez de la drogue, Ach ? — Non, je suis un cowboy, un genre de shérif, répondit Acheron en démarrant.

(réf.) Non, je suis un flic. Ou du moins c’est ce que je serais si on me laissait faire mon métier. »

(réf) Non, je suis un ingénieur, pas un archéologue. Je vous laisse volontiers toute la gloire et la célébrité.

(réf.) Non, je suis un prêtre diocésain, mais je peux dire la messe en latin.

(réf.) Je ne suis pas forcément ce que j’écris. Mais j’écris. Ça, je le suis. Je suis un écrivain. C’est joli, au village ? Oui.

(réf.) Je suis un écrivain: guide de l’auteur professionnel

(réf.) Je suis mécanicien , je suis un ouvrier , pas plus . – Je le suis aussi , dit Bernier .

(réf.) j’aide Simenon à lutter contre ses doutes, ses remords, à repousser tous les spectres qui encombrent sa vie. « Je suis un artisan »

(réf.) Comment je suis devenu un flic.

(réf.) Peu à peu, sur le plan sportif, j’ai émergé du lot et je suis devenu un coureur de vitesse. C’était un refuge, qui me permettait d’être accepté par les autres. J’allais faire des championnats qui me rapportaient, avec la victoire, des titres et

(réf.) Moi, je ne voulais pas faire du « boulevard », entout cas pas que, alors je suis devenu un acteur tragique.

(réf.) je suis devenu un Berger

(réf.) Et comble du comble, je suis devenu un commercial. Un directeur commercial.

(réf.) à l’aune de ce que je suis devenu: un écrivain,un type qui revient sur ses pas,

(réf.) Je suis devenu un homme de lettres. » Léon ne manie pas la langue de Bloy. L’exaspération de son style,

(réf.) je suis devenu un homme quand je suis devenu un travailleur ,

(réf.) Je suis devenu un metteur en scène d’action par accident ;

 

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