Lost your password? Please enter your email address. You will receive a link and will create a new password via email.

What is the capital of Tunisia?

Please type your username.

Please type your E-Mail.

Please choose the appropriate section so the question can be searched easily.

Please choose suitable Keywords Ex: question, poll.

Type the description thoroughly and in details.

What is the capital of Tunisia?

« L’avantage, c’est les stylos » ou « L’avantage, ce sont les stylos » ?

Ici, le sujet est l’avantage, pas les stylos, et le verbe s’accorde avec le sujet. Les stylos est complément d’objet direct.

L’avantage, c’est (quoi ?) les stylos.

Ou encore:

L’enfer, c’est les autres. (Sartre)

Comme je n’ai pas les livres nécessaires, les citations suivantes sont tirées d’un autre forum, et par souci d’honnêteté je me dois de préciser que je n’ai pas tout lu. (Et encore, je n’ai pris que le premier lien d’une longue série.)

Le Grevisse dit :

Le verbe [être] suivi d’un nom (ou d’un pronom autre qu’un pronom personnel) pluriel s’accorde généralement avec celui-ci.
Toutefois, le singulier, qui est l’usage ordinaire de la langue parlée non soignée, n’est pas tellement rare dans l’écrit, soit parce que l’auteur veut reproduire cet usage populaire, soit parce qu’il se réfère à la tradition classique.
Le singulier est particulièrement fréquent dans certains cas :
[…]
– lorsque le pronom ce reprend un nom ou un pronom singuliers qui précèdent : Le catholicisme en France, c’est les congrégations.

Il y a aussi une citation de Pièges et difficultés de la langue française :

Le verbe être doit s’employer au pluriel quand ce + être est suivi d’un nom pluriel : > Voyez ces arbres, ce sont des chênes.
La forme C’est des chênes appartient au langage familier.

La réponse est donc plus complexe qu’il n’y paraît de premier abord, mais dans ce cas-ci, je penche plutôt pour la forme « L’avantage, ce sont les stylos. », d’autant plus que ce sont bien les stylos qui sont un avantage, et pas l’avantage qui est des stylos (qui à mon avis ne veut rien dire). Pour moi, les stylos sont clairement le sujet.

Pour résumer : Le sujet, ce sont les stylos.

Comme le dit Joubarc, les choses sont plus complexes qu’il n’y paraît de premier abord. Voici un extrait tiré de la Grammaire Larousse du français contemporain :

Jusqu’au XVIe siècle, on disait : ce suis je, ce es tu, ce est il, ce sommes-nous, ce estes-vous, ce sont ils. Le verbe s’accordait avec le sujet postposé. Mais à la 3e personne, à côté de ce est il, s’est développé, avec emploi du pronom accentué, ce est lui = c’est lui ; et, par analogie, c’est vous, c’est nous… Dans ces tournures, le verbe semble s’accorder avec CE. On s’achemine vers l’invariabilité du groupe : c’est. Cependant, au XVIIe siècle, les grammairiens ont admis que l’ont dise CE SONT EUX, à côté de C’EST EUX.

Pour moi (mais je ne suis pas une autorité !) Ce sont des jouets et C’est des jouets se disent et sont tout aussi corrects.

Mais peut-être pourait-on y voir une différence de sens ? Quand je dis Ce sont des jouets, je peux penser à chaque jouet pris séparément ; quand je dis C’est des jouets je peux penser à un tout (un tas, un carton, une étagère.. un ensemble de jouets).


EDIT

Marcel Cohen écrivait en 1947 dans un paragraphe consacré aux pronoms personnels dans son Histoire d’une langue le français :

l’expression composée du démonstratif et du verbe être : le verbe y est depuis longtemps partiellement figé, n’ayant plus que la troisième personne. L’usage tenu n’est pas fixé pour le pluriel : c’est eux et ce sont eux (c’est eux que je veux, ce sont eux que je vois là-bas) ; mais l’usage populaire ne connait que c’est invariable.

 

Leave a comment

What is the capital of Tunisia?